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Guide : Mon logiciel a-t-il une finalité médicale ?

Répondre à cette question est crucial pour savoir si votre logiciel est soumis à la réglementation des dispositifs médicaux (DM). Voici une méthode claire et structurée pour évaluer votre logiciel.


Étape 1 : Comprendre la notion de « finalité médicale »

Un logiciel a une finalité médicale s’il est destiné à :

  1. Diagnostiquer une maladie ou une affection.
  2. Prévenir l’apparition ou l’aggravation d’une condition médicale.
  3. Surveiller une condition clinique ou un état de santé.
  4. Traiter ou atténuer une maladie, une blessure ou un handicap.
  5. Compensation d’une déficience ou d’un handicap.
  6. Aider à la prise de décision médicale, directement ou indirectement.

Exemple :

  • Logiciel médical : Un outil d’analyse d’images IRM pour détecter des tumeurs.
  • Pas médical : Une application organisant des rendez-vous médicaux, car elle ne traite pas directement la santé.

Étape 2 : Poser 5 questions clés

  1. Quel est l’objectif principal de mon logiciel ?
    • S’il prétend résoudre un problème lié à la santé, il est probablement médical.
  2. Exemple :
    • Oui : Une application qui analyse la glycémie pour ajuster un traitement.
    • Non : Un outil de suivi d’activités physiques (sans finalité médicale directe).
  3. Influence-t-il des décisions diagnostiques ou thérapeutiques ?
    • S’il fournit des informations influençant un diagnostic ou un traitement, il pourrait être un DM.
  4. Exemple :
    • Oui : Un logiciel calculant le dosage d’un médicament basé sur des paramètres cliniques.
    • Non : Un simple gestionnaire de stocks de médicaments.
  5. Traite-t-il des données patients dans un contexte médical ?
    • Les logiciels interprétant des données de santé sont souvent qualifiés de dispositifs médicaux.
  6. Exemple :
    • Oui : Une application analysant des ECG pour détecter des arythmies.
    • Non : Un outil générant des statistiques anonymes sur des données de santé publique.
  7. A-t-il un effet direct ou indirect sur la santé des utilisateurs ?
    • Si le logiciel aide ou impacte le bien-être médical d’un individu, il peut être considéré comme médical.
  8. Exemple :
    • Oui : Une application prédictive pour évaluer les risques de diabète.
    • Non : Un outil de rappel de prise de médicaments, sans analyse des données.
  9. Le fabricant déclare-t-il une finalité médicale ?
    • Les intentions marketing et les descriptions techniques jouent un rôle déterminant.
  10. Exemple :
    • Oui : Un logiciel décrit comme « permettant le diagnostic précoce des cancers ».
    • Non : Un logiciel décrit comme « facilitant la gestion administrative en clinique ».

Étape 3 : Utiliser l’arbre décisionnel


Étape 4 : Étudier des exemples concrets

Exemple 1 : Application de suivi de sommeil

  • Fonctionnalités : Mesure des mouvements et conseils pour améliorer le sommeil.
  • Analyse : Pas un DM, car il ne diagnostique ni ne traite un trouble du sommeil.
  • Conclusion : Logiciel de bien-être.

Exemple 2 : Analyseur de radiographies

  • Fonctionnalités : Détection automatique d’anomalies sur des images radiologiques.
  • Analyse : C’est un DM, car il aide au diagnostic médical.
  • Conclusion : Logiciel DM (classe IIa ou IIb).

Exemple 3 : Gestion des plannings d’hôpitaux

  • Fonctionnalités : Organisation des rendez-vous et suivi des équipes médicales.
  • Analyse : Pas un DM, car aucun impact sur les décisions médicales.
  • Conclusion : Logiciel administratif.

Exemple 4 : Outil d’analyse prédictive

  • Fonctionnalités : Évaluation des risques de maladies cardiovasculaires.
  • Analyse : DM probable, car il influence des décisions médicales basées sur des données cliniques.
  • Conclusion : Logiciel DM (classe IIa).

Étape 5 : Vérifier la réglementation applicable

Si votre logiciel répond à la définition de finalité médicale :

  1. Consultez le règlement MDR 2017/745 ou IVDR 2017/746.
  2. Appliquez les règles de classification pour déterminer sa classe.
  3. Préparez les étapes de conformité (dossier technique, marquage CE, etc.).

Si votre logiciel ne répond pas à la finalité médicale, vous pouvez le qualifier comme un logiciel de bien-être ou un outil à usage général.


Conclusion

Pour savoir si votre logiciel a une finalité médicale, évaluez :

  1. Son objectif principal.
  2. Son impact sur les décisions médicales.
  3. Les données traitées.
  4. La finalité déclarée par le fabricant.

Une fois qualifié, vous saurez s’il doit respecter la réglementation des dispositifs médicaux. N’hésitez pas à consulter le guide MDCG 2019-11 pour des détails supplémentaires.

Passer de la méthodologie craft à la norme ISO 62304 : une démarche dans la continuité !

Dans le monde du développement de logiciels, la méthodologie craft et la norme ISO 62304 partagent une mission commune : garantir un code de qualité, sécurisé, et durable. Mais pour un développeur craft, se confronter à l’ISO 62304 peut sembler intimidant. Pourtant, la transition est bien plus naturelle qu’il n’y paraît. Explorons ensemble comment faire évoluer les pratiques craft pour répondre aux exigences de cette norme rigoureuse.

Norme ISO 62304

1. Qualité de code et responsabilité : une continuité naturelle

La méthodologie craft valorise un code propre, structuré et maintenable. Les développeurs craft sont déjà conscients de la responsabilité qu’ils portent sur le produit qu’ils créent. La norme ISO 62304 partage cette exigence de qualité, mais impose un cadre formalisé pour la sécurité et la conformité.

Évolution requise : En adoptant ISO 62304, la qualité de code reste primordiale, mais elle s’accompagne de standards stricts de sécurité et de documentation. Pour un développeur craft, cela signifie simplement d’approfondir les pratiques déjà en place, en renforçant leur rigueur pour garantir la sécurité des utilisateurs.

2. Documentation et traçabilité : aller au-delà des notes et des README

Les développeurs craft documentent souvent leur code via des notes claires et des README bien fournis. Avec l’ISO 62304, cette documentation devient exhaustive et doit couvrir chaque étape du cycle de vie du logiciel.

Évolution requise : La documentation passe de « complémentaire » à « essentielle ». Chaque décision, chaque modification, et chaque test doivent être documentés pour garantir une traçabilité complète. Cela peut sembler fastidieux, mais cette exigence permet d’assurer la sécurité et la conformité réglementaire sur le long terme.

3. Gestion des risques : formaliser l’instinct de tester

Dans la méthodologie craft, les tests sont souvent ciblés là où le développeur estime que le risque est le plus élevé. L’ISO 62304 formalise cette intuition en demandant une évaluation des risques à chaque étape, ainsi que des contrôles et tests renforcés sur les fonctionnalités les plus critiques.

Évolution requise : Les tests doivent maintenant répondre à une analyse des risques plus systématique. Il ne s’agit plus seulement de tester là où on le « sent » nécessaire, mais de formaliser et documenter ces décisions. Pour un développeur craft, cela revient simplement à structurer ce qui était jusque-là implicite.

4. Culture de la maintenance : renforcer la vision à long terme

Le code craft est conçu pour durer, avec une attention particulière portée à la maintenabilité. La norme ISO 62304 pousse cette vision encore plus loin, en imposant une gestion de la maintenance rigoureuse pour assurer la sécurité dans le temps.

Évolution requise : Les procédures de maintenance et de mise à jour doivent être clairement documentées et systématiques. Cela renforce l’approche craft d’un code durable, en rendant chaque étape formalisée pour s’assurer que le logiciel peut être mis à jour et corrigé de façon sécurisée.

Conclusion : La norme ISO 62304 comme une méthodologie craft institutionnalisée

Finalement, l’ISO 62304 n’est que la forme la plus formalisée de la méthodologie craft, adaptée aux exigences du secteur médical. La norme transforme les bonnes pratiques craft en exigences réglementaires, en les structurant pour assurer une sécurité maximale.

Pour un développeur craft, cette transition est moins une rupture qu’une évolution logique. En acceptant cette rigueur supplémentaire, il est possible de développer des logiciels qui allient excellence et sécurité pour le bien-être des patients et des utilisateurs.

Passer d’un artisan du code à un expert sous norme, c’est aussi devenir le garant de la sécurité et de la fiabilité dans un domaine où chaque fonctionnalité peut faire la différence.

ISO 62304 : Une norme essentielle pour le développement de logiciels médicaux

La norme ISO 62304, publiée par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), définit les exigences du cycle de vie des logiciels destinés aux dispositifs médicaux. Son objectif est de garantir que les logiciels utilisés en milieu médical sont conçus, développés, testés et maintenus de manière à assurer sécurité et fiabilité pour les patients et les utilisateurs.

Cet article passe en revue les aspects principaux de la norme ISO 62304 et son rôle dans la conformité réglementaire et la gestion des risques.

1. Contexte de la norme ISO 62304

L’ISO 62304 est une norme internationale qui fournit un cadre rigoureux pour le cycle de vie des logiciels médicaux. Dans l’industrie de la santé, les logiciels ne sont pas de simples applications : ils peuvent impacter directement la sécurité des patients et des utilisateurs. La norme vise donc à structurer les étapes de développement, en introduisant des contrôles et des validations pour chaque étape clé, afin d’assurer que chaque composant du logiciel répond aux plus hauts standards de sécurité.

Objectif : garantir que les logiciels médicaux sont sûrs, efficaces et conformes aux exigences réglementaires dans les différents marchés.

2. Structuration du cycle de vie du logiciel

Le cycle de vie du logiciel est central dans la norme ISO 62304, qui se compose des phases suivantes :

  • Planification du développement : cette étape inclut la création d’un plan structuré qui définira les objectifs du logiciel, les responsabilités des équipes et les procédures à suivre.
  • Analyse des exigences : il est crucial de définir les exigences fonctionnelles et techniques dès le départ pour assurer que toutes les attentes sont claires.
  • Conception : à partir des exigences, la conception du logiciel est élaborée. Elle décompose les fonctionnalités en modules qui seront ensuite développés.
  • Implémentation : il s’agit de l’étape de codage, où chaque composant est développé en respectant les spécifications de conception.
  • Tests et validation : une phase de tests rigoureuse permet de vérifier que chaque fonctionnalité fonctionne comme prévu et respecte les exigences de sécurité.
  • Libération et maintenance : une fois le logiciel testé et validé, il est mis en production. La norme exige également une documentation des procédures de maintenance pour assurer la sécurité du logiciel dans le temps.

En résumé, rien d’insurmontable. Il faut juste avoir une roadmap solide et anticiper les tests de son logiciel. Le  minimum que l’on devrait avoir dans un développement.  La norme 62304 est l’antithèse de la norme 1664 un peu trop en vogue dans notre milieu …

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3. Classification des logiciels selon le niveau de risque

L’ISO 62304 introduit une classification du logiciel en fonction de son impact potentiel sur la sécurité des patients. Il existe trois classes principales :

  • Classe A : les défaillances du logiciel n’entraînent aucun risque pour la sécurité.
  • Classe B : une défaillance du logiciel pourrait causer des blessures légères ou modérées.
  • Classe C : une défaillance pourrait entraîner des blessures graves ou la mort.

Le niveau de risque détermine les exigences de documentation, de validation et de tests. Plus le risque est élevé, plus les exigences sont strictes.

4. Gestion des risques

La gestion des risques est un pilier de l’ISO 62304. Elle impose aux développeurs d’identifier, d’évaluer et de maîtriser tous les risques potentiels pour les patients et les utilisateurs. Le processus de gestion des risques comprend :

  • Identification des risques : il s’agit d’identifier tous les risques possibles associés à chaque fonction du logiciel.
  • Analyse des risques : chaque risque est évalué en fonction de sa probabilité et de sa gravité.
  • Mise en place de mesures de contrôle : des mesures sont mises en œuvre pour réduire ou éliminer les risques, notamment en ajoutant des fonctionnalités de sécurité, en améliorant les processus de conception, ou en intégrant des vérifications automatiques.
  • Documentation des risques résiduels : une fois les mesures de contrôle appliquées, les risques résiduels sont documentés et validés pour s’assurer qu’ils sont acceptables.

En résumé, savoir identifier les risques de son logiciel, c’est savoir pointer du doigts les endroits où les tests devront être les plus performants. Nous sommes tous conscient que le 100 % de couverture n’est pas un but en soit, mais avoir une couverture par les tests là où sont les risques les plus important … et d’autant plus utile que le choix courant de mettre les tests … là où ils sont le plus simple à implémenter. 

5. Importance du cahier des charges et des spécifications

Un cahier des charges précis et détaillé est indispensable pour répondre aux exigences de l’ISO 62304. Ce document permet de :

  • Définir les attentes et les fonctionnalités souhaitées.
  • Garantir que tous les besoins métiers sont bien compris par les équipes techniques.
  • Servir de référence pour la validation et la conformité lors des tests.

Le cahier des charges permet également de structurer le projet de manière à garantir que chaque fonction, du début à la fin, respecte la norme et les attentes des utilisateurs.

6. Documentation et traçabilité

L’ISO 62304 impose une documentation complète de chaque étape du cycle de vie du logiciel. Chaque décision, chaque test, chaque mise à jour doit être documentée pour créer une traçabilité complète du produit. Cette documentation permet :

  • De prouver la conformité : chaque étape du développement est tracée pour montrer que le logiciel a été conçu selon les exigences.
  • D’assurer la maintenance : la documentation facilite les mises à jour et la maintenance en fournissant un historique détaillé du logiciel.
  • De gérer la validation des tests : les résultats des tests sont documentés pour prouver que le logiciel répond aux exigences de sécurité et de performance.

7. Conclusion : Un cadre rigoureux pour des logiciels sûrs et fiables

L’ISO 62304 fournit un cadre méthodique pour le développement de logiciels médicaux sûrs et fiables. Bien qu’elle impose des processus complexes et une documentation rigoureuse, ces exigences sont essentielles pour garantir la sécurité des patients et la conformité réglementaire. Pour les développeurs et les chefs de projet, comprendre et appliquer l’ISO 62304 permet de créer des logiciels qui répondent aux normes les plus strictes et inspirent confiance dans le domaine de la santé.

Construire un catalogue de données : un pas essentiel vers la centralisation et la consolidation des données d’entreprise

Dans de nombreuses entreprises, les données sont générées et gérées de manière fragmentée. Chaque service, voire chaque salarié, produit ses propres rapports et tableaux de bord, ce qui entraîne une dispersion des données et une qualité souvent inégale. Cette situation peut créer des imprécisions et des difficultés pour prendre des décisions éclairées à l’échelle de l’entreprise.

La centralisation des données d’entreprise

L’importance d’un catalogue de données centralisé

Un catalogue de données centralisé est un outil essentiel pour rationaliser et améliorer la gestion des informations au sein de votre entreprise. Il permet de recenser et de documenter tous les tableaux de bord existants, leurs propriétaires, leurs destinataires, et bien plus encore. Voici un exemple de tableau qui pourrait servir de base pour votre catalogue :

SOCIETENOMPropriétaireDestinataireFréquenceEmplacementSource de donnéesCommentaire
XYZ CorpVentesJohn DoeDirectionHebdomadaireServeur AERPInclut les ventes par région
Exemple de format

Étapes pour construire un catalogue de données

1. Identification des propriétaires de données La première étape consiste à identifier les personnes responsables de la génération et de la maintenance des différents tableaux de bord. Cette étape est cruciale pour garantir une bonne collaboration et une responsabilisation claire.

2. Définition des critères de qualité des données Il est essentiel d’établir des normes et des critères de qualité pour les données générées. Cela inclut la précision, la cohérence, la fiabilité et la pertinence des données. Ces critères aideront à garantir que les informations recueillies sont de haute qualité et utilisables pour des analyses stratégiques.

3. Mise en place d’un processus de collecte de données Créez un processus standardisé pour la collecte et la saisie des données dans le catalogue. Assurez-vous que ce processus est facile à suivre et compréhensible pour tous les employés concernés. L’objectif est de faciliter la collecte des informations nécessaires sans alourdir le travail des collaborateurs.

4. Communication et formation Informez et formez les employés sur l’importance du catalogue de données et sur la manière dont il contribuera à améliorer la qualité des informations dans l’entreprise. Assurez-vous que tous les acteurs concernés comprennent leur rôle et leurs responsabilités dans ce processus. La communication et la formation sont essentielles pour obtenir l’adhésion et la coopération de tous.

5. Mise en œuvre d’un outil de gestion des données Explorez les solutions logicielles disponibles pour la gestion efficace du catalogue de données. Choisissez un outil qui correspond aux besoins et aux capacités de votre entreprise. L’outil doit offrir des fonctionnalités robustes de suivi et de reporting pour garantir une gestion efficace et transparente des données.

Les bénéfices d’un catalogue de données

En mettant en place un catalogue de données centralisé, vous pouvez obtenir de nombreux bénéfices :

  • Meilleure qualité des données : La centralisation permet de standardiser les processus de génération de données, réduisant ainsi les erreurs et les imprécisions.
  • Gain de temps : Les salariés n’ont plus besoin de passer un temps considérable à générer des rapports manuellement. Ils peuvent se concentrer sur l’analyse des données et la prise de décisions stratégiques.
  • Transparence et traçabilité : Un catalogue centralisé permet de tracer l’origine et l’usage des données, offrant une transparence accrue et facilitant les audits.
  • Collaboration et partage : Les données centralisées sont facilement accessibles par les différents services, favorisant la collaboration et le partage d’informations.

Conclusion

La construction d’un catalogue de données est une étape cruciale pour toute entreprise souhaitant centraliser et consolider ses informations. En suivant les étapes décrites ci-dessus, vous pouvez mettre en place un système efficace qui améliorera la qualité des données, facilitera la prise de décisions éclairées et renforcera la collaboration au sein de votre organisation. Transformez votre service IT en un véritable partenaire stratégique en maîtrisant et en optimisant vos données d’entreprise.

Le service IT : un changement de paradigme

Le rôle traditionnel d’un service IT en tant que simple support est révolu. Aujourd’hui, l’essence de la valeur d’une entreprise réside largement dans ses données. L’objectif principal du service IT n’est plus simplement de stocker et de tracer les données, mais de les analyser pour éclairer et améliorer les choix stratégiques de l’ensemble des services.

La création de tableau de bord



La création de tableaux de bord est souvent une tâche laborieuse et chronophage. Ainsi, la mission première d’un service IT devrait être de rendre la génération de ces tableaux de bord automatique. Cela libère du temps pour les autres services, leur permettant d’apporter leurs compétences métier dans l’analyse des données. L’automatisation, la validation et la consolidation des données devraient être les priorités absolues d’un service IT moderne.

En transformant les données en informations exploitables et en fournissant des outils d’analyse efficaces, le service IT devient véritablement un moteur de croissance et d’efficacité pour l’entreprise. Cette évolution vers un service de compétences au service de tous les autres services est essentielle pour répondre aux défis actuels et assurer le succès futur de l’entreprise.

Pour plus d’information sur l’insourcing, vous pouvez lire mon article précédent https://marcsauget.fr/2024/04/29/pme-pourquoi-linsourcing-de-votre-it-est-un-atout-strategique/

#Automatisation #ValidationDesDonnées #Efficacité #Fiabilité #PriseDeDécision

L’Insourcing en PME: stratégie et précaution

Rapatrier ses compétences IT en interne n’est pas un choix sans conséquences. Il y a des atouts ( cf https://marcsauget.fr/2024/04/29/pme-pourquoi-linsourcing-de-votre-it-est-un-atout-strategique/). En prenant cette décision, vous devenez responsable des compétences que vous avez choisi de réinternaliser. En cas d’échec, la pression repose entièrement sur vos épaules. Assurez-vous d’être en mesure de fournir les services dont vous prenez la charge en conditions réelles de production.

Prenez garde à la planification

Les coûts initiaux : Le premier piège

Le coût de mise en place peut être sous-estimé. On pense souvent que « ce n’est rien, juste un script », mais les exceptions surviennent toujours. Un chef de projet externe aurait l’expérience de cas similaires et pourrait éviter certains pièges. Votre avantage, c’est votre proximité avec le métier, qui vous permet de mieux connaître les spécificités des traitements. Restez vigilant et ne surestimez pas vos compétences ni celles de votre équipe.

Connaissance et gestion des compétences

Être employé dans une PME vous permet d’être impliqué à tous les niveaux de l’IT, mais cela comporte le risque de limiter vos compétences. Restez informé des dernières tendances et technologies, par exemple via des plateformes d’apprentissage comme O’Reilly. Reconnaître vos domaines de compétence vous aidera à savoir quand solliciter l’aide de consultants externes. Entretenez vos compétences : dans notre secteur, les connaissances deviennent rapidement obsolètes.

Planification et gestion de l’insourcing

Prenez le temps d’élaborer votre stratégie d’insourcing. Si vous reprenez d’un coup toutes les compétences et responsabilités, le risque de surcharge est réel. Gérer l’IT d’une PME peut être extrêmement prenant, car chaque problème semble urgent. Apprenez à prioriser et à rendre votre équipe puis vos collègues aussi autonomes que possible. Ne devenez pas un point de blocage. Vous n’êtes pas indispensable : formez vos équipes à fonctionner sans vous et reprenez progressivement le contrôle de vos compétences IT. Considérez que déléguer et faire ne prennent pas le même temps.

Maîtrise de votre IT : Un avantage inestimable

Une fois que vous maîtrisez votre IT, vous pouvez avancer à votre propre rythme et garder le contrôle sur vos projets. Ce contrôle a une valeur inestimable.

PME, pourquoi l’insourcing de votre IT est un atout stratégique


L’externalisation domine l’IT, de l’infogérance à l’infrastructure. Cependant, reprendre ces compétences en main peut transformer votre entreprise. Avoir une équipe IT interne permet une réaction rapide aux défis et opportunités. Une telle équipe, dédiée et intégrée à votre entreprise, comprend vos besoins spécifiques et adapte les technologies de façon précise et personnalisée, alignant efficacement les solutions technologiques avec vos objectifs.
Dépendre d’un prestataire externe signifie souvent être lié à leur calendrier. Dans le monde de l’ERP, par exemple, il faut parfois programmer les interventions d’un consultant un an à l’avance.


Qui peut prévoir avec exactitude ses besoins en évolution ou en maintenance de son ERP aussi loin dans le futur? Souvent, vous vous retrouvez avec des jours de service soit inutilisés, soit mal alignés avec l’évolution de vos projets.


Prenons un cas concret illustrant l’avantage de l’insourcing : nous venons de réaliser en interne la mise à jour de notre ERP. Notre intégrateur initial avait proposé, après deux jours d’étude, un devis pour 13 jours d’intervention sans garantie de résultat, nous laissant la responsabilité des tests. En fin de compte, bien que la migration nous ait pris le double de temps en interne, elle n’a requis qu’une heure de prestation externe. Cela peut sembler plus coûteux en termes de jours, mais pas en budget. Aujourd’hui, nous maîtrisons 80 % du périmètre de notre ERP et pouvons effectuer la migration de notre dernier serveur de manière autonome, efficace, et selon notre propre calendrier.


C’est là un véritable gain sur le long terme !

🚀 Les 10 premiers points à checker avant de lancer votre API 🚀

Avant de déployer votre API dans le monde sauvage du web, assurez-vous de passer en revue cette check-list essentielle pour la sécurité :

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1️⃣ Authentification & Autorisation :
Mettez en place des tokens robustes (comme JWT ou OAuth).
Implémentez des contrôles d’accès basés sur les rôles (RBAC).

2️⃣ Validation & Sanitisation des Entrées :
Établissez des règles strictes de validation des entrées.
Sanitisez toutes les données reçues.

3️⃣ Gestion des Erreurs & Journalisation :
Utilisez des messages d’erreur génériques.
Mettez en place une politique de journalisation cohérente.

4️⃣ Chiffrement :
Activez HTTPS pour toutes les communications.
Chiffrez les données sensibles côté serveur.

5️⃣ Rate Limiting et Throttling :
Limitez le nombre de requêtes acceptées dans un temps donné.

6️⃣ Minimisation des Endpoints :
Exposez uniquement les endpoints absolument nécessaires.

7️⃣ Sécurisation de la Documentation :
Gardez votre documentation de l’API sécurisée et non publique.

8️⃣ Mises à Jour de Sécurité :
Gardez toutes vos dépendances à jour.

9️⃣ Tests de Sécurité :
Planifiez des tests de pénétration et des analyses de sécurité régulières.

🔟 Headers HTTP de Sécurité & Gestion des Sessions :
Utilisez des en-têtes de sécurité HTTP appropriés.
Implémentez une gestion rigoureuse des sessions avec des tokens à durée de vie limitée.

💡 N’oubliez pas : La sécurité de votre API est aussi importante que ses fonctionnalités. Un seul point faible peut mettre en péril non seulement votre application mais aussi les données sensibles de vos utilisateurs. Prenez le temps de faire les choses correctement !

Deux Podcasts à Découvrir dans l’Univers de la Tech Française

La technologie est un domaine en constante évolution, et pour rester informé, j’ai pris l’habitude d’écouter des podcasts. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous deux d’entre eux qui m’ont particulièrement marqué.

Le Board: Pour les Solopreneurs et Plus Encore

Le Board est initialement conçu pour les solopreneurs, ces entrepreneurs qui travaillent seuls. Pourtant, j’ai trouvé que les sujets abordés touchaient un public bien plus large. Le podcast offre de nombreux conseils, en particulier sur la gestion du temps, qui peuvent s’avérer utiles pour tout professionnel.

Artisan Développeur: Un Regard sur le Développement de Qualité

Artisan Développeur est une source d’inspiration pour les développeurs qui cherchent à améliorer leurs compétences. Il traite des méthodes de développement, comme le TDD, mais aussi de comment instaurer ces bonnes pratiques au sein d’une équipe.

La Valeur des Invités

La variété des intervenants est un atout majeur de ces podcasts. Chaque épisode propose des perspectives différentes, offrant une vue d’ensemble enrichissante sur le monde de la tech freelance en France.

Pour Conclure

J’ai trouvé ces podcasts à la fois informatifs et accessibles. Que vous soyez dans le domaine de la tech ou simplement curieux, je vous recommande de leur donner une chance. Ils offrent des insights précieux dans un format agréable à écouter.

Un exemple où le choix de l’IA a toute son importance .

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le développement de logiciels est devenue presque incontournable. Dans cet article, je vais partager une expérience sur l’utilisation de l’IA pour accéder à des bases de données médicamenteuses en français.

Les avantages de l’IA dans le Développement

L’IA peut grandement accélérer le processus de développement en automatisant des tâches répétitives comme la recherche de documentation ou l’analyse de code. Par exemple, en donnant un exemple de classe, l’IA va pouvoir vous générer un template utilisable de fichier de test, elle pourra également vous montrer comment générer rapidement un ensemble de données « vraisemblable ». S’en passer serait prendre un risque important de perte d’efficacité.

Les limitations de l’IA

Cependant, il est important de noter que chaque IA a ses limitations. Dans le cas, suivant, on voit les manques de ChatGPT du, sans doute, à une actualisation des données depuis la création de ses données d’apprentissage. Sur le cas suivant, la différence de réponse va soit vous permettre d’accélérer votre travail, soit vous menez dans une solution impossible à réaliser dans un temps raisonnable.

J’ai récemment eu besoin d’accéder à une base de données médicamenteuse en français. J’ai d’abord consulté ChatGPT, qui m’a orienté vers la Base de données publique des médicaments du gouvernement français. Cependant, cette base de données ne propose pas d’API publique, ce qui limite son utilisation dans un contexte de développement. La solution proposée par chatGpt était soit de scraper le site, soit de me tourner vers des solutions concurrentes (non officiel) ou sur des données de recherche.

En revanche, la solution proposée par Bard (Google) était plus complète, offrant non seulement des informations sur la base de données mais aussi des alternatives pour y accéder. En effet, si ce site ne propose pas directement une api pour consulter ses données, il propose un téléchargement d’une série de fichier décrivant l’ensemble des médicaments . Si ce n’est une API, cela reste une méthode efficace pour avoir accès aux données souhaitées.

En conclusion,

Se fier à une unique source de données, quelles qu’elle soit, IA ou non, est une erreur. L’IA peut être un outil puissant pour les développeurs, mais il est crucial de comprendre ses avantages et ses limitations. Il faut tester et toujours mettre en doute une solution qui ne vous parait pas la plus simple.