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Guide : Mon logiciel a-t-il une finalité médicale ?

Répondre à cette question est crucial pour savoir si votre logiciel est soumis à la réglementation des dispositifs médicaux (DM). Voici une méthode claire et structurée pour évaluer votre logiciel.


Étape 1 : Comprendre la notion de « finalité médicale »

Un logiciel a une finalité médicale s’il est destiné à :

  1. Diagnostiquer une maladie ou une affection.
  2. Prévenir l’apparition ou l’aggravation d’une condition médicale.
  3. Surveiller une condition clinique ou un état de santé.
  4. Traiter ou atténuer une maladie, une blessure ou un handicap.
  5. Compensation d’une déficience ou d’un handicap.
  6. Aider à la prise de décision médicale, directement ou indirectement.

Exemple :

  • Logiciel médical : Un outil d’analyse d’images IRM pour détecter des tumeurs.
  • Pas médical : Une application organisant des rendez-vous médicaux, car elle ne traite pas directement la santé.

Étape 2 : Poser 5 questions clés

  1. Quel est l’objectif principal de mon logiciel ?
    • S’il prétend résoudre un problème lié à la santé, il est probablement médical.
  2. Exemple :
    • Oui : Une application qui analyse la glycémie pour ajuster un traitement.
    • Non : Un outil de suivi d’activités physiques (sans finalité médicale directe).
  3. Influence-t-il des décisions diagnostiques ou thérapeutiques ?
    • S’il fournit des informations influençant un diagnostic ou un traitement, il pourrait être un DM.
  4. Exemple :
    • Oui : Un logiciel calculant le dosage d’un médicament basé sur des paramètres cliniques.
    • Non : Un simple gestionnaire de stocks de médicaments.
  5. Traite-t-il des données patients dans un contexte médical ?
    • Les logiciels interprétant des données de santé sont souvent qualifiés de dispositifs médicaux.
  6. Exemple :
    • Oui : Une application analysant des ECG pour détecter des arythmies.
    • Non : Un outil générant des statistiques anonymes sur des données de santé publique.
  7. A-t-il un effet direct ou indirect sur la santé des utilisateurs ?
    • Si le logiciel aide ou impacte le bien-être médical d’un individu, il peut être considéré comme médical.
  8. Exemple :
    • Oui : Une application prédictive pour évaluer les risques de diabète.
    • Non : Un outil de rappel de prise de médicaments, sans analyse des données.
  9. Le fabricant déclare-t-il une finalité médicale ?
    • Les intentions marketing et les descriptions techniques jouent un rôle déterminant.
  10. Exemple :
    • Oui : Un logiciel décrit comme « permettant le diagnostic précoce des cancers ».
    • Non : Un logiciel décrit comme « facilitant la gestion administrative en clinique ».

Étape 3 : Utiliser l’arbre décisionnel


Étape 4 : Étudier des exemples concrets

Exemple 1 : Application de suivi de sommeil

  • Fonctionnalités : Mesure des mouvements et conseils pour améliorer le sommeil.
  • Analyse : Pas un DM, car il ne diagnostique ni ne traite un trouble du sommeil.
  • Conclusion : Logiciel de bien-être.

Exemple 2 : Analyseur de radiographies

  • Fonctionnalités : Détection automatique d’anomalies sur des images radiologiques.
  • Analyse : C’est un DM, car il aide au diagnostic médical.
  • Conclusion : Logiciel DM (classe IIa ou IIb).

Exemple 3 : Gestion des plannings d’hôpitaux

  • Fonctionnalités : Organisation des rendez-vous et suivi des équipes médicales.
  • Analyse : Pas un DM, car aucun impact sur les décisions médicales.
  • Conclusion : Logiciel administratif.

Exemple 4 : Outil d’analyse prédictive

  • Fonctionnalités : Évaluation des risques de maladies cardiovasculaires.
  • Analyse : DM probable, car il influence des décisions médicales basées sur des données cliniques.
  • Conclusion : Logiciel DM (classe IIa).

Étape 5 : Vérifier la réglementation applicable

Si votre logiciel répond à la définition de finalité médicale :

  1. Consultez le règlement MDR 2017/745 ou IVDR 2017/746.
  2. Appliquez les règles de classification pour déterminer sa classe.
  3. Préparez les étapes de conformité (dossier technique, marquage CE, etc.).

Si votre logiciel ne répond pas à la finalité médicale, vous pouvez le qualifier comme un logiciel de bien-être ou un outil à usage général.


Conclusion

Pour savoir si votre logiciel a une finalité médicale, évaluez :

  1. Son objectif principal.
  2. Son impact sur les décisions médicales.
  3. Les données traitées.
  4. La finalité déclarée par le fabricant.

Une fois qualifié, vous saurez s’il doit respecter la réglementation des dispositifs médicaux. N’hésitez pas à consulter le guide MDCG 2019-11 pour des détails supplémentaires.

Passer de la méthodologie craft à la norme ISO 62304 : une démarche dans la continuité !

Dans le monde du développement de logiciels, la méthodologie craft et la norme ISO 62304 partagent une mission commune : garantir un code de qualité, sécurisé, et durable. Mais pour un développeur craft, se confronter à l’ISO 62304 peut sembler intimidant. Pourtant, la transition est bien plus naturelle qu’il n’y paraît. Explorons ensemble comment faire évoluer les pratiques craft pour répondre aux exigences de cette norme rigoureuse.

Norme ISO 62304

1. Qualité de code et responsabilité : une continuité naturelle

La méthodologie craft valorise un code propre, structuré et maintenable. Les développeurs craft sont déjà conscients de la responsabilité qu’ils portent sur le produit qu’ils créent. La norme ISO 62304 partage cette exigence de qualité, mais impose un cadre formalisé pour la sécurité et la conformité.

Évolution requise : En adoptant ISO 62304, la qualité de code reste primordiale, mais elle s’accompagne de standards stricts de sécurité et de documentation. Pour un développeur craft, cela signifie simplement d’approfondir les pratiques déjà en place, en renforçant leur rigueur pour garantir la sécurité des utilisateurs.

2. Documentation et traçabilité : aller au-delà des notes et des README

Les développeurs craft documentent souvent leur code via des notes claires et des README bien fournis. Avec l’ISO 62304, cette documentation devient exhaustive et doit couvrir chaque étape du cycle de vie du logiciel.

Évolution requise : La documentation passe de « complémentaire » à « essentielle ». Chaque décision, chaque modification, et chaque test doivent être documentés pour garantir une traçabilité complète. Cela peut sembler fastidieux, mais cette exigence permet d’assurer la sécurité et la conformité réglementaire sur le long terme.

3. Gestion des risques : formaliser l’instinct de tester

Dans la méthodologie craft, les tests sont souvent ciblés là où le développeur estime que le risque est le plus élevé. L’ISO 62304 formalise cette intuition en demandant une évaluation des risques à chaque étape, ainsi que des contrôles et tests renforcés sur les fonctionnalités les plus critiques.

Évolution requise : Les tests doivent maintenant répondre à une analyse des risques plus systématique. Il ne s’agit plus seulement de tester là où on le « sent » nécessaire, mais de formaliser et documenter ces décisions. Pour un développeur craft, cela revient simplement à structurer ce qui était jusque-là implicite.

4. Culture de la maintenance : renforcer la vision à long terme

Le code craft est conçu pour durer, avec une attention particulière portée à la maintenabilité. La norme ISO 62304 pousse cette vision encore plus loin, en imposant une gestion de la maintenance rigoureuse pour assurer la sécurité dans le temps.

Évolution requise : Les procédures de maintenance et de mise à jour doivent être clairement documentées et systématiques. Cela renforce l’approche craft d’un code durable, en rendant chaque étape formalisée pour s’assurer que le logiciel peut être mis à jour et corrigé de façon sécurisée.

Conclusion : La norme ISO 62304 comme une méthodologie craft institutionnalisée

Finalement, l’ISO 62304 n’est que la forme la plus formalisée de la méthodologie craft, adaptée aux exigences du secteur médical. La norme transforme les bonnes pratiques craft en exigences réglementaires, en les structurant pour assurer une sécurité maximale.

Pour un développeur craft, cette transition est moins une rupture qu’une évolution logique. En acceptant cette rigueur supplémentaire, il est possible de développer des logiciels qui allient excellence et sécurité pour le bien-être des patients et des utilisateurs.

Passer d’un artisan du code à un expert sous norme, c’est aussi devenir le garant de la sécurité et de la fiabilité dans un domaine où chaque fonctionnalité peut faire la différence.

ISO 62304 : Une norme essentielle pour le développement de logiciels médicaux

La norme ISO 62304, publiée par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), définit les exigences du cycle de vie des logiciels destinés aux dispositifs médicaux. Son objectif est de garantir que les logiciels utilisés en milieu médical sont conçus, développés, testés et maintenus de manière à assurer sécurité et fiabilité pour les patients et les utilisateurs.

Cet article passe en revue les aspects principaux de la norme ISO 62304 et son rôle dans la conformité réglementaire et la gestion des risques.

1. Contexte de la norme ISO 62304

L’ISO 62304 est une norme internationale qui fournit un cadre rigoureux pour le cycle de vie des logiciels médicaux. Dans l’industrie de la santé, les logiciels ne sont pas de simples applications : ils peuvent impacter directement la sécurité des patients et des utilisateurs. La norme vise donc à structurer les étapes de développement, en introduisant des contrôles et des validations pour chaque étape clé, afin d’assurer que chaque composant du logiciel répond aux plus hauts standards de sécurité.

Objectif : garantir que les logiciels médicaux sont sûrs, efficaces et conformes aux exigences réglementaires dans les différents marchés.

2. Structuration du cycle de vie du logiciel

Le cycle de vie du logiciel est central dans la norme ISO 62304, qui se compose des phases suivantes :

  • Planification du développement : cette étape inclut la création d’un plan structuré qui définira les objectifs du logiciel, les responsabilités des équipes et les procédures à suivre.
  • Analyse des exigences : il est crucial de définir les exigences fonctionnelles et techniques dès le départ pour assurer que toutes les attentes sont claires.
  • Conception : à partir des exigences, la conception du logiciel est élaborée. Elle décompose les fonctionnalités en modules qui seront ensuite développés.
  • Implémentation : il s’agit de l’étape de codage, où chaque composant est développé en respectant les spécifications de conception.
  • Tests et validation : une phase de tests rigoureuse permet de vérifier que chaque fonctionnalité fonctionne comme prévu et respecte les exigences de sécurité.
  • Libération et maintenance : une fois le logiciel testé et validé, il est mis en production. La norme exige également une documentation des procédures de maintenance pour assurer la sécurité du logiciel dans le temps.

En résumé, rien d’insurmontable. Il faut juste avoir une roadmap solide et anticiper les tests de son logiciel. Le  minimum que l’on devrait avoir dans un développement.  La norme 62304 est l’antithèse de la norme 1664 un peu trop en vogue dans notre milieu …

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3. Classification des logiciels selon le niveau de risque

L’ISO 62304 introduit une classification du logiciel en fonction de son impact potentiel sur la sécurité des patients. Il existe trois classes principales :

  • Classe A : les défaillances du logiciel n’entraînent aucun risque pour la sécurité.
  • Classe B : une défaillance du logiciel pourrait causer des blessures légères ou modérées.
  • Classe C : une défaillance pourrait entraîner des blessures graves ou la mort.

Le niveau de risque détermine les exigences de documentation, de validation et de tests. Plus le risque est élevé, plus les exigences sont strictes.

4. Gestion des risques

La gestion des risques est un pilier de l’ISO 62304. Elle impose aux développeurs d’identifier, d’évaluer et de maîtriser tous les risques potentiels pour les patients et les utilisateurs. Le processus de gestion des risques comprend :

  • Identification des risques : il s’agit d’identifier tous les risques possibles associés à chaque fonction du logiciel.
  • Analyse des risques : chaque risque est évalué en fonction de sa probabilité et de sa gravité.
  • Mise en place de mesures de contrôle : des mesures sont mises en œuvre pour réduire ou éliminer les risques, notamment en ajoutant des fonctionnalités de sécurité, en améliorant les processus de conception, ou en intégrant des vérifications automatiques.
  • Documentation des risques résiduels : une fois les mesures de contrôle appliquées, les risques résiduels sont documentés et validés pour s’assurer qu’ils sont acceptables.

En résumé, savoir identifier les risques de son logiciel, c’est savoir pointer du doigts les endroits où les tests devront être les plus performants. Nous sommes tous conscient que le 100 % de couverture n’est pas un but en soit, mais avoir une couverture par les tests là où sont les risques les plus important … et d’autant plus utile que le choix courant de mettre les tests … là où ils sont le plus simple à implémenter. 

5. Importance du cahier des charges et des spécifications

Un cahier des charges précis et détaillé est indispensable pour répondre aux exigences de l’ISO 62304. Ce document permet de :

  • Définir les attentes et les fonctionnalités souhaitées.
  • Garantir que tous les besoins métiers sont bien compris par les équipes techniques.
  • Servir de référence pour la validation et la conformité lors des tests.

Le cahier des charges permet également de structurer le projet de manière à garantir que chaque fonction, du début à la fin, respecte la norme et les attentes des utilisateurs.

6. Documentation et traçabilité

L’ISO 62304 impose une documentation complète de chaque étape du cycle de vie du logiciel. Chaque décision, chaque test, chaque mise à jour doit être documentée pour créer une traçabilité complète du produit. Cette documentation permet :

  • De prouver la conformité : chaque étape du développement est tracée pour montrer que le logiciel a été conçu selon les exigences.
  • D’assurer la maintenance : la documentation facilite les mises à jour et la maintenance en fournissant un historique détaillé du logiciel.
  • De gérer la validation des tests : les résultats des tests sont documentés pour prouver que le logiciel répond aux exigences de sécurité et de performance.

7. Conclusion : Un cadre rigoureux pour des logiciels sûrs et fiables

L’ISO 62304 fournit un cadre méthodique pour le développement de logiciels médicaux sûrs et fiables. Bien qu’elle impose des processus complexes et une documentation rigoureuse, ces exigences sont essentielles pour garantir la sécurité des patients et la conformité réglementaire. Pour les développeurs et les chefs de projet, comprendre et appliquer l’ISO 62304 permet de créer des logiciels qui répondent aux normes les plus strictes et inspirent confiance dans le domaine de la santé.

🚀 Les 10 premiers points à checker avant de lancer votre API 🚀

Avant de déployer votre API dans le monde sauvage du web, assurez-vous de passer en revue cette check-list essentielle pour la sécurité :

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1️⃣ Authentification & Autorisation :
Mettez en place des tokens robustes (comme JWT ou OAuth).
Implémentez des contrôles d’accès basés sur les rôles (RBAC).

2️⃣ Validation & Sanitisation des Entrées :
Établissez des règles strictes de validation des entrées.
Sanitisez toutes les données reçues.

3️⃣ Gestion des Erreurs & Journalisation :
Utilisez des messages d’erreur génériques.
Mettez en place une politique de journalisation cohérente.

4️⃣ Chiffrement :
Activez HTTPS pour toutes les communications.
Chiffrez les données sensibles côté serveur.

5️⃣ Rate Limiting et Throttling :
Limitez le nombre de requêtes acceptées dans un temps donné.

6️⃣ Minimisation des Endpoints :
Exposez uniquement les endpoints absolument nécessaires.

7️⃣ Sécurisation de la Documentation :
Gardez votre documentation de l’API sécurisée et non publique.

8️⃣ Mises à Jour de Sécurité :
Gardez toutes vos dépendances à jour.

9️⃣ Tests de Sécurité :
Planifiez des tests de pénétration et des analyses de sécurité régulières.

🔟 Headers HTTP de Sécurité & Gestion des Sessions :
Utilisez des en-têtes de sécurité HTTP appropriés.
Implémentez une gestion rigoureuse des sessions avec des tokens à durée de vie limitée.

💡 N’oubliez pas : La sécurité de votre API est aussi importante que ses fonctionnalités. Un seul point faible peut mettre en péril non seulement votre application mais aussi les données sensibles de vos utilisateurs. Prenez le temps de faire les choses correctement !

Deux Podcasts à Découvrir dans l’Univers de la Tech Française

La technologie est un domaine en constante évolution, et pour rester informé, j’ai pris l’habitude d’écouter des podcasts. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous deux d’entre eux qui m’ont particulièrement marqué.

Le Board: Pour les Solopreneurs et Plus Encore

Le Board est initialement conçu pour les solopreneurs, ces entrepreneurs qui travaillent seuls. Pourtant, j’ai trouvé que les sujets abordés touchaient un public bien plus large. Le podcast offre de nombreux conseils, en particulier sur la gestion du temps, qui peuvent s’avérer utiles pour tout professionnel.

Artisan Développeur: Un Regard sur le Développement de Qualité

Artisan Développeur est une source d’inspiration pour les développeurs qui cherchent à améliorer leurs compétences. Il traite des méthodes de développement, comme le TDD, mais aussi de comment instaurer ces bonnes pratiques au sein d’une équipe.

La Valeur des Invités

La variété des intervenants est un atout majeur de ces podcasts. Chaque épisode propose des perspectives différentes, offrant une vue d’ensemble enrichissante sur le monde de la tech freelance en France.

Pour Conclure

J’ai trouvé ces podcasts à la fois informatifs et accessibles. Que vous soyez dans le domaine de la tech ou simplement curieux, je vous recommande de leur donner une chance. Ils offrent des insights précieux dans un format agréable à écouter.

Un exemple où le choix de l’IA a toute son importance .

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le développement de logiciels est devenue presque incontournable. Dans cet article, je vais partager une expérience sur l’utilisation de l’IA pour accéder à des bases de données médicamenteuses en français.

Les avantages de l’IA dans le Développement

L’IA peut grandement accélérer le processus de développement en automatisant des tâches répétitives comme la recherche de documentation ou l’analyse de code. Par exemple, en donnant un exemple de classe, l’IA va pouvoir vous générer un template utilisable de fichier de test, elle pourra également vous montrer comment générer rapidement un ensemble de données « vraisemblable ». S’en passer serait prendre un risque important de perte d’efficacité.

Les limitations de l’IA

Cependant, il est important de noter que chaque IA a ses limitations. Dans le cas, suivant, on voit les manques de ChatGPT du, sans doute, à une actualisation des données depuis la création de ses données d’apprentissage. Sur le cas suivant, la différence de réponse va soit vous permettre d’accélérer votre travail, soit vous menez dans une solution impossible à réaliser dans un temps raisonnable.

J’ai récemment eu besoin d’accéder à une base de données médicamenteuse en français. J’ai d’abord consulté ChatGPT, qui m’a orienté vers la Base de données publique des médicaments du gouvernement français. Cependant, cette base de données ne propose pas d’API publique, ce qui limite son utilisation dans un contexte de développement. La solution proposée par chatGpt était soit de scraper le site, soit de me tourner vers des solutions concurrentes (non officiel) ou sur des données de recherche.

En revanche, la solution proposée par Bard (Google) était plus complète, offrant non seulement des informations sur la base de données mais aussi des alternatives pour y accéder. En effet, si ce site ne propose pas directement une api pour consulter ses données, il propose un téléchargement d’une série de fichier décrivant l’ensemble des médicaments . Si ce n’est une API, cela reste une méthode efficace pour avoir accès aux données souhaitées.

En conclusion,

Se fier à une unique source de données, quelles qu’elle soit, IA ou non, est une erreur. L’IA peut être un outil puissant pour les développeurs, mais il est crucial de comprendre ses avantages et ses limitations. Il faut tester et toujours mettre en doute une solution qui ne vous parait pas la plus simple.

Plongée dans l’univers des plugins ChatGPT : votre nouveau side-project ?

L’intelligence artificielle (IA) est en pleine effervescence, et le monde des chatbots n’est pas en reste. Au cœur de cette révolution se trouve ChatGPT d’OpenAI, une technologie qui se démarque par sa capacité à évoluer et à s’adapter grâce aux plugins. Si vous êtes un développeur en quête d’un projet passionnant, voici pourquoi vous devriez envisager de plonger dans l’écosystème des plugins ChatGPT.

Sous le capot : L’architecture des plugins ChatGPT

Un plugin pour ChatGPT n’est pas simplement un add-on. C’est un module d’extension puissant qui peut transformer, améliorer ou diversifier les capacités intrinsèques du modèle. Ces extensions sont méticuleusement conçues pour s’harmoniser avec l’API de ChatGPT, garantissant une fusion transparente sans sacrifier les performances du modèle.

Pourquoi les plugins sont-ils le futur de ChatGPT ?

  • Modularité: Ils offrent une architecture propre, assurant que le cœur de ChatGPT demeure solide tout en évoluant.
  • Scalabilité: Grâce à leur conception, l’intégration de nouvelles fonctionnalités est fluide, sans impact négatif sur le système global.
  • Interopérabilité: Avec des interfaces bien définies, les plugins peuvent facilement dialoguer avec d’autres systèmes et bases de données, élargissant ainsi le champ des possibles.
  • Monétisation: Pour les esprits entrepreneuriaux, les plugins peuvent être transformés en produits premium, ouvrant la voie à des opportunités financières.
AI nuclear energy, future innovation of disruptive technology

Les avantages d’un side project axé sur ChatGPT :

  • Montée en compétence: C’est une chance inouïe de perfectionner vos compétences en programmation, NLP et IA.
  • Opportunités financières: Un plugin innovant peut non seulement répondre à un besoin, mais aussi devenir une source de revenus.
  • Visibilité: Enrichir l’écosystème ChatGPT peut vous positionner comme un acteur clé au sein de la communauté tech et IA.
  • Liberté créative: Sans les contraintes d’un environnement professionnel formel, vous pouvez expérimenter, innover et peaufiner à votre rythme.
  • Réponse à un besoin: Si ChatGPT manque d’une fonctionnalité que vous désirez, pourquoi ne pas la créer vous-même ?
  • Acquisition de compétences diverses: Gérer un projet de A à Z vous permet d’acquérir des compétences en gestion, marketing et communication.

En bref,

Se lancer dans la création d’un plugin pour ChatGPT est bien plus qu’un simple side project. C’est une aventure enrichissante, une opportunité d’apprentissage et un tremplin vers de nouvelles opportunités. Pour les passionnés de technologie, c’est le moment idéal pour contribuer et façonner l’avenir des chatbots.

Ressources :

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Image de rawpixel.com sur Freepik

L’adoption de la blockchain dans les applications médicales

La sécurisation des données dans les applications médicales est le point essentiel. Il vous faut toujours savoir qui, à quoi et quand une donnée est accédé. Cette donnée est sensible et soumise à une réglementation stricte. La blockchain est lune technologie qui permet de stocker et de vérifier de manière sécurisée les transactions et les données. Son adoption dans les applications médicales offre plusieurs avantages pour le secteur de la santé.

Pourquoi son adoption (ou pas) ?

La blockchain permet d’améliorer la sécurité des données médicales. Les informations médicales sont sensibles et doivent être protégées contre les accès non autorisés. La blockchain utilise des algorithmes cryptographiques avancés pour garantir l’intégrité et la confidentialité des données médicales, ce qui réduit le risque de falsification ou de violation de la vie privée. Cette technologie facilite la traçabilité et l’authenticité des données médicales. Dans le domaine de la santé, il est essentiel de pouvoir suivre l’origine et l’historique des données médicales, telles que les résultats des tests, les dossiers médicaux et les prescriptions. Grâce à la blockchain, chaque transaction est enregistrée de manière transparente et immuable, ce qui permet de vérifier l’authenticité des données et de retracer leur parcours.

La blockchain est également une technologie qui favorise l’interopérabilité des systèmes de santé. Les applications médicales peuvent utiliser la blockchain comme un protocole standard pour échanger des données médicales entre différentes plateformes et institutions. Cela facilite la collaboration et le partage d’informations entre les différents acteurs du secteur de la santé, tels que les hôpitaux, les médecins et les laboratoires.

Enfin, la blockchain offre des opportunités pour améliorer la gestion des identités dans les applications médicales. Grâce à la blockchain, il est possible de créer des identités numériques uniques et vérifiables pour les patients, les médecins et d’autres acteurs du domaine médical. Cela simplifie les processus d’identification, de vérification et d’autorisation, tout en préservant la confidentialité des données personnelles.

Les défis ?

L’adoption de la blockchain dans les applications médicales présente également des défis. Parmi ceux-ci, on retrouve la mise à l’échelle de la blockchain pour gérer un grand volume de transactions, la compatibilité avec les réglementations en matière de protection des données, et les coûts associés à la mise en place et à la maintenance d’une infrastructure blockchain.

Pour quelles types d’applications ?

Gestion des dossiers médicaux électroniques : La blockchain peut être utilisée pour créer un système sécurisé de gestion des dossiers médicaux électroniques. Les dossiers médicaux pourraient être stockés sur la blockchain, ce qui permettrait aux patients et aux professionnels de la santé d’accéder aux informations médicales de manière sécurisée et transparente, tout en préservant la confidentialité.

Suivi de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique : La blockchain peut être utilisée pour suivre le cheminement des médicaments depuis leur fabrication jusqu’à leur utilisation par les patients. Cela permet de garantir l’authenticité des médicaments, de lutter contre la contrefaçon et de surveiller les conditions de stockage pour assurer la qualité des produits pharmaceutiques.

Partage sécurisé des données de recherche médicale : La blockchain peut faciliter le partage sécurisé des données de recherche médicale entre différentes institutions et chercheurs. Les données pourraient être stockées de manière décentralisée sur la blockchain, garantissant ainsi la transparence, l’intégrité et la traçabilité des informations, tout en préservant la confidentialité des patients.

Gestion des consentements et autorisations : La blockchain peut être utilisée pour gérer les consentements et les autorisations des patients concernant l’accès à leurs données médicales. Les patients pourraient utiliser des identités numériques vérifiables sur la blockchain pour contrôler et donner leur consentement à différentes entités pour accéder à leurs informations médicales.

Systèmes d’assurance santé basés sur la blockchain : La blockchain peut être utilisée pour créer des systèmes d’assurance santé décentralisés et transparents. Les contrats d’assurance et les paiements pourraient être automatisés en utilisant des contrats intelligents sur la blockchain, réduisant ainsi les coûts administratifs et les risques de fraude.

Une technologie en vogue ou réelle ?

C’est aujourd’hui une technologie qui a dépassé le cadre de l’innovation. De nombreuses preuves de concept ont été réalisées … mais peut-on réellement parler d’une technologie accessible tel une brique classique.

Voici quelques pokes reconnu :

MedRec (2017) est un projet de recherche développé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui utilise la blockchain pour la gestion sécurisée des dossiers médicaux électroniques. Il permet aux patients de contrôler l’accès à leurs données médicales et de partager des informations spécifiques avec des professionnels de la santé. Ce projet datant de 2017 (https://www.media.mit.edu/publications/medrec-blockchain-for-medical-data-access-permission-management-and-trend-analysis/) expose comment il est possible de partager une information sensible en se basant sur une blockchain connue : l’Etherum.

SimplyVital Health utilise la blockchain pour développer des solutions de suivi et de partage des données de santé pour les fournisseurs de soins de santé et les patients. Leur plateforme, appelée Health Nexus, permet de stocker les dossiers médicaux, de suivre les résultats des traitements et de faciliter les remboursements d’assurance.

Lancé en 2017 et après plusieurs levée de fond importante, le projet semble inactif depuis 2021 …

Medicalchain est une plateforme basée sur la blockchain qui vise à sécuriser et à faciliter le partage des données médicales. Elle permet aux patients d’accéder à leurs dossiers médicaux, de donner leur consentement pour le partage des informations et de consulter des médecins en ligne en toute confidentialité.

Le projet semble toujours actif mais la roadmap affichée en ligne s’arrête en 2019 … Ce n’est pas bon signe …

En résumé

La technologie semble intéressante sur le papier mais pour le moment son adoption est lente. Ce qui est sur c’est que de depuis 2017, la date du papier pour le projet Medrec, la technologie blockchain n’est pas devenue un élément incontournable de la sécurisation du développement des applications médicales. Le terme blockchain ne fait pas encore part des mots clés des offres d’emploi dans le domaine des applications médicales.

Est-ce qu’il faut continuer à s’informer sur ces technologies ? Je pense que oui. Le domaine de la donnée médicale est encore trop peu sécurisé. L’échange de données non protégées est encore trop fréquent sous couvert qu’il s’agit de données anonymisées.

A suivre donc …

Crédits :

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Image de macrovector

Image de starline

Image de pressfoto

Python vers Word, un script rapide

Manipuler des données avec Python, c’est rapide. Fournir un fichier Excel, c’est également possible, mais souvent insuffisant pour une diffusion sous forme de livrable.

Un résultat sous forme de Word est possible.

Le point de départ, c’est le dataframe. Il s’agit de l’objet produit par Pandas et permettant de manipuler facilement et rapidement vos données.

voici un exemple rapide permettant de créer un tableau de manière dynamique.

import pandas as pd
from docx import Document

# Créer un DataFrame de test
data = {'Nom': ['Alice', 'Bob', 'Charlie'],
        'Age': [25, 30, 35],
        'Ville': ['Paris', 'Londres', 'New York']}
df = pd.DataFrame(data)

# Créer un nouveau document
document = Document()

# Ajouter un titre
document.add_heading('Tableau de test', 0)

# Ajouter un tableau à partir du DataFrame
table = document.add_table(rows=1, cols=len(df.columns))
hdr_cells = table.rows[0].cells
for i, colname in enumerate(df.columns):
    hdr_cells[i].text = colname

for i in range(len(df)):
    row_cells = table.add_row().cells
    for j, val in enumerate(df.iloc[i]):
        row_cells[j].text = str(val)

# Enregistrer le document
document.save('test_table_df.docx')

Et vous arrivez rapidement à ce résultat :

Par la suite, il suffit d’intégrer ces routines dans la gestion de vos templates Word … et vous pouvez produire directement un livrable final à votre équipe. (et pas un fichier devant être manipuler avant de pouvoir être diffuser.

Motiver vos méninges, faites des concours

En tant que développeur, il est rare que nos algorithmes soient vraiment révolutionnaires. Souvent nos travaux sont tout autre. Nous devons assembler, comprendre le métier, proposer des solutions innovantes .. mais pas faire des algorithmes réellement complexes. La difficulté est réelle .. mais il ne s’agit pas d’algorithme à proprement dit.

Les challenges de programmation sont une occasion unique de faire travailler nos méninges, bien fatigué par des années de temps perdu à comprendre pourquoi « le ca marche sur mon PC » ne s’applique plus en production.

Les challenges peuvent être plus ou moins long et plus ou moins sponsorisés. Votre objectifs sera soit de vous faire remarquer par un recruteur … soit simplement prendre du plaisir.

Durant les fêtes qui s’approche, le site Coding Game propose un concours particulier par sa longueur. Vous aurez 3 semaines pour réfléchir, aucune excuse pour ne pas s’y frotter.

Le concours débute le 12.12.2022 à 16H00.

C’est par ici que cela se passe : https://www.codingame.com/contests/fall-challenge-2022

Bon jeu et bonne prise de tête.

C’est cela qu’on aime ^^.

#codinggame #bot #IA